Habitants ailés du Diben
Considéré comme commun, le goéland argenté est pourtant un oiseau en nette régression dans une grande partie de l'Europe. Ce magnifique hôte des falaises littorales en été est un opportuniste qui fréquente tous types de milieux, s'enfonçant loin à l'intérieur des terres le reste de l'année.
Sur la jetée, ce pipit maritime a attiré mon attention par son chant assez puissant. Il aime explorer les prairies et les rochers littoraux en été, et les plages de sable ou de galets l'hiver, fouillant les laisses de mer à la recherche d'insectes, de petits crustacés et autres invertébrés.
La linotte mélodieuse, ici un mâle, est assez fréquente dans les rochers, les friches herbeuses et les landes maritimes.
Il est protégé par la loi, comme chacun sait ou devrait savoir. Mais sa meilleure protection vient du fait que chaque goéland véhicule l'âme d'un marin disparu en mer, d'où ses longs cris ressemblant à des plaintes.
D'ailleurs le mot français goéland (bret. gouelan, gwelan) vient du verbe breton gouelañ : pleurer.
Notre laridé étant réputé pour sa voracité, une gouelle est une personne dont l'estomac n'a pas de fond.
Fièrement dressé au sommet d'un buisson, d'un piquet, d'un fil ou d'un rocher, le tarier pâtre se tient à l'affût des insectes, araignées, vers, dont il se régale.
Alors, on n'est pas bien, là, sous le soleil breton ?