Le matin des magiciens
Sur le miroir aux fées de l'étang réveillé, l'aigrette garzette contemple son reflet, en attendant qu'une proie passe à portée de son bec pointu dont elle se servira comme d'un harpon.
La sarcelle d'hiver est le plus petit de nos canards de surface. Ici, un mâle en plumage nuptial.
C'est un migrateur partiel, véritable acrobate aérien, capable de se gratter en vol et effectuant pour échapper à ses prédateurs naturels, humains compris, de brusques changements de direction et pirouettes variées.
La destruction des zones humides, une fois de plus, est l'une des principales menaces pour cet anatidé.
Le bec de ce magnifique oiseau qu'est le martin pêcheur d'Europe indique que c'est un mâle, celui de la femelle étant orangé au dessous. Il est toujours là, aux premiers rayons d'un soleil rasant, entre deux plongeons en piqué.
Ce n'est pas un hasard si l'amanite tue-mouches est le champignon le plus représenté dans l'univers des contes. Ce champignon est ancré dans l'imaginaire collectif de nombreux peuples, et notamment en Europe du Nord, où les chamanes les utilisaient pour avoir la vision de certaines choses. Mais je ne vous donnerai pas de recettes, par simple précaution.
Quel petit peuple des prairies encore couvertes de rosée, se cache sous ces champignons aux allures d'iglous ou de radômes miniatures ?
Ce rouge-gorge, plus intrigué que familier, semble observer, l'air de rien, le plantigrade de vert vêtu coiffé d'un chapeau vert, qui passe, le plus discrêtement possible, sur le petit chemin à côté de son piquet favori.
Monsieur Colvert surveille la sieste de ces dames, pendant qu'un ragondin, sans gêne, fait sa toilette.