Réflexions autour de l'étang
Un matin au bord de l'étang.
Ile flottante des brumes.
Le saviez-vous ?
Le petit peuple des Araignées fait aussi des décorations. Dans un conte traditionnel polonais, elles ont inventé les guirlandes de Noël.
Silence, loin du monde des fous.
Traîne-buisson baladin dans la gelée du matin.
Quand on observe ce tout petit oiseau, on s'aperçoit qu'il utilise aussi sa queue pour prendre appui en escaladant les troncs, toujours du bas vers le haut, en tournant autour et souvent à belle allure, par petits bonds. Arrivé en haut, il plonge vers un autre arbre, vers le bas, puis recommence ... en crabotant.
Le verbe krabotañ signifiant rabougrir, son nom breton Kraboterig fait sans doute aussi allusion à la taille minuscule de notre grimpeur fou.
Un autre nom, Kraperig-liorzh, le désigne d'ailleurs comme "petit grimpeur des jardins", de krapañ, grimper, bien qu'on le trouve aussi dans le bocage et les zones boisées.
Aube dorée.
A chaque fois que j'arrive devant cette partie de l'étang, quand il n'y a aucun bipède pour me rompre le silence, je m'attends à voir surgir de la lisière de saules, d'aulnes et de bouleaux un élan majestueux. A droite, c'est un ours brun qui enfonce sa grosse tête sous l'eau pour repérer l'infortuné black-bass, et un peu plus loin, sur l'herbe mouillée de la dernière ondée, un troupeau de rennes passe, poursuivant sa marche vers le Nord.