Les oiseaux s'invitent au balcon
Deux moineaux en grande discussion sur la rambarde du balcon.
Les mésanges bleues apprécient les boules de graisse végétale incrustées de graines, qui leur apportent des calories pour l'hiver. Il n'est pas inutile de rappeler au passage qu'il faut retirer les filets de nylon des boules achetées dans le commerce, car ils peuvent se transformer en pièges mortels pour les oiseaux.
Les moineaux apprécient également cet apport en nourriture.
Les miettes de pain sont à proscrire, et enfin, les mangeoires doivent être abritées de la pluie et hors de portée des chats qui, laissés très souvent en vagabondage sans contrôle sont responsables d'hécatombes chez les oiseaux, qui paient déjà un lourd tribut aux pesticides et à la destruction de leurs habitats.
Grives et merles, comme celui-ci, aiment qu'on leur laisse quelques pommes (non traitées) à disposition. Ici, sur le balcon devant la porte-fenêtre de la cuisine, les matous ne risquent pas de venir jouer les trouble fête.
A la moindre alerte, quelques grands arbres juste en face permettent de se mettre à l'abri pendant un certain temps. D'ailleurs, un jardin où il y a de la vie comporte toujours quelques arbres, arbustes, des haies variées, des ronces, du lierre ... et surtout pas de pesticides. D'ailleurs c'est strictement interdit depuis le 1er janvier 2019. Malheureusement, nos campagnes sont encore très largement abreuvées de ces produits dit phytosanitaires, et pour longtemps encore. Cancers, maladies de Parkinson, d'Alzheimer et autres ont encore de beaux jours devant eux.
Ah, tu étais en train de prendre des photos ? Bon, je peux continuer à manger ? Tes pommes sont excellentes, merci !
La mésange bleue ne dédaigne pas les graines, même si elle préfère les petits insectes et leurs larves charnues, les chenilles dodues, les lombrics bien juteux et les baies sucrées. Mais en hiver, on se contente de ce que les humains peuvent nous apporter, en attendant le retour du printemps.
Ah, j'oubliais : s'il vous plait, merci de placer nos mangeoires et agrainoirs en hauteur, afin que nous puissions surveiller les alentours, donner l'alerte et nous envoler au moindre danger.