Coalen

L'allée couverte ou dolmen de Coalen, ancienne sépulture néolithique, mesure environ 7,20 m de long sur 1,40 m de large. Elle comprend trois orthostates à l'ouest, six à l'est, une dalle de chevet, un bloc situé au nord de cette dernière, correspondant probablement à l'une des parois d'une cella terminale. Les tables de couverture ont disparu. L'ensemble est en granite de Perroz.
On y a trouvé en 1977 des tessons de poterie et des restes de silex.

 La clarté celto-scandinave de certains lieux inspirera toujours mon âme ténébreuse et libre.

Lanvaodez / Lanmodez, ermitage de Saint Modez ou Maodez, évoque un saint du Christianisme celtique, non reconnu par Rome, et c'est tant mieux (on s'en fout royalement), qui aurait vécu au Vème ou VIème siècle. Il est connu en Cornouailles sous le nom de Mawes. On l'invoque contre les vers, les fièvres infantiles, les maladies des yeux ou encore pour guérir des furoncles, des morsures de serpents et des maux de pieds. Dans le calendrier breton, il est fêté le 18 novembre.

Un goéland argenté solitaire, comme moi, profite des premiers rayons du soleil.

Tout passage secret est rite initiatique, porte ouverte vers un autre monde, un autre espace, hors du temps.

Jusqu'au milieu du XXème siècle, le transport du goémon d'estran vers la grève se faisait par flottage avec constitution d'une " drome de goémon ". La drome, ou mulon, est une sorte de radeau de goémon de cinq mètres de diamètre et deux mètres de hauteur, ficelé par des cordages en chanvre. Pour assurer une meilleure flottabilité, les goémoniers placaient parfois un fût en son centre. L'ensemble était manoeuvré à l'aide de perches, souvent avec l'aide d'un canot, puis était amarré à un pieu en chêne à marée haute.

Retour à terre. En face de l'île Coalen se trouve la chapelle Notre-Dame de Bonne Nouvelle. La porte est close. Signe d'un temps où l'on finit par se méfier de tout le monde.